À Skol Diwan Kastellin, la relève est assurée. Pour autant, les grands frères et les grandes soeurs trépignent d’impatience dans l’attente du déménagement qui leur donnerait enfin un peu plus d’espace pour apprendre et pour jouer.
Frédérique Huet, la présidente de l’Association des parents d’élèves, passe le relais à Cyril Sohier. Son gros chantier: le déménagement annoncé de l’école, une nouvelle fois reporté.
Après trois années de présidence, j’ai souhaité donner la possibilité aux nouveaux parents de s’investir dans l’école de leurs enfants». Frédérique Huet a donc remis sa présidence en jeu. Et elle n’est pas la seule. C’est tout le bureau de l’Association des parents d’élèves qui est renouvelé. Outre le Pont-de-Buisien, Cyril Sohier, qui assure désormais la présidence de l’AEP (Association d’éducation populaire), Delphine Tersiguel devient trésorière et Adeline Forget, secrétaire. «Derrière ce nouveau bureau, c’est tout une équipe motivée qui va continuer à aider à la gestion de l’école», rassure Frédérique Huet. Un déménagement en janvier2011? Financée en grande partie par le comité de soutien, Kuzul Skoazell, l’AEP de Diwan Kastellin a en charge le fonctionnement périscolaire de l’école et n’intervient donc pas sur le plan pédagogique. L’association est responsable du recrutement des aides maternelles, de l’organisation de la cantine, de la garderie ou encore du partenariat avec l’environnement local (culturel, politique, associatif, etc.). Concernant le déménagement de l’école au 17 de la rue Graveran, le projet avance. Bien lentement. Diwan Kastellin espérait, pour cette grande maison particulière, obtenir son agrément en Établissement recevant du public à la fin du mois d’octobre. «Mais les procédures administratives traînent en longueur», se désole Frédérique Huet. «Ne serait-ce que pour installer des garde-corps aux fenêtres, les Bâtiments de France nous imposent un délai de trois mois. Dans le meilleur des cas, on espère y rentrer en janvier2011». Ce ne serait pas un luxe pour les 21 enfants actuellement scolarisés dans les 70m² que l’école occupe quai Charles-de-Gaulle. «Nous y gagnerions le double de surface et surtout un jardin clos, très agréable, avec un espace couvert». Le rêve au regard de l’actuelle cour de récréation qui n’est qu’une simple portion de parking, séparée par des barrières métalliques de la ville. Une ville qui ne semblerait pas beaucoup se bousculer pour faire avancer le dossier.
Lire l’article sur le telegramme >ici<
Diwan, Une nouvelle équipe pour gérer l’école