25 août 2009

Le 3 septembre, l’école Diwan de Châteaulin connaîtra sa troisième rentrée. Ouverte depuis 2007, l’école maternelle-CP et CE fait état d’une hausse notable de sa fréquentation, sur trois ans. «En 2007, il y avait six élèves à l’école et cette année, nos classes en accueillerons 19», explique Florence Gruszczynska, mère d’élève et responsable du troc et puces.

Pas de prise en charge

Elle évoque par ailleurs, l’importance de ce genre d’événement pour l’école. «Nous sommes une école privée sous tutelle de l’État, mais les cinq premières années d’existence ne sont pas prises en charge par l’Éducation nationale. En attendant la sixième rentrée, il faut payer l’école», plaide-t-elle. À charge donc, un salarié et comme le précise Florence Gruszczynska «un professeur des écoles coûte 22.000EUR par an».

«L’école accepte tous les enfants, dès deux ans, même ceux provenant d’écoles non bilingues. Après la grande section de maternelle, nous exigeons toutefois un certain niveau de langue pour ne pas que l’élève soit en difficulté. L’école fonctionne en effet par immersion, c’est-à-dire que les cours ne sont donnés qu’en breton», poursuit-elle.

Trois manifestations par an

Le Kuzul, comité de soutien à l’école, et l’Association des parents d’élèves organisent, chaque année, trois manifestations pour financer l’école, un loto en juillet, le troc et puces en août et un marché de Noël, les 21 et 22novembre, cette année. Reste donc à calculer les bénéfices du troc et puces, intégralement reversés à l’école. «Le bilan est positif. Il y aura certainement des choses à améliorer, mais ça, c’est une question d’expérience!», conclut, optimiste, Youenn Rosmorduc, président du Kuzul.

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