La 7e édition d’Artisan’art ne déroge pas à la règle instaurée par le comité de soutien à l’école Diwan : des artisans originaux, inventifs, et bretons. Un régal !
On n’en finit pas de se balader dans les allées du pourtant tristounet espace Coatigrac’h, au milieu des 56 exposants du salon Artisan’Art organisé par le comité de soutien à l’école Diwan de Châteaulin. Tiens, là, ce photographe, qui a disposé avec soin plus d’une centaine de clichés noir et blanc, de tous formats. Avec un choix délibéré : beaucoup de mer, et beaucoup de gosses qui sautent dans l’eau, « des chiens aussi ».
Drôle, pertinent, simple et pas très cher. « Et tout en argentique, monsieur. Tirages par moi-même, avec négatifs et papier photo ». Du rare donc. L’homme, Mikaël Helleux, venu d’Ille-et-Vilaine, était déjà là l’an dernier. Et il revient « avec plaisir. J’aime bien venir au bout du monde ». Tout le monde s’arrête sur ses photos, des jeunes, des vieux, des dames et des garçons.
Jeux bretons
Un peu plus loin, ce sont les jeux de société bretons, « un genre de jeu de l’oie. On fait rouler son dé. Quand on tombe sur une case avec une lettre comme ça, on tire une carte comme ça. » Au choix, une énigme sur un lieu. Ou une photo dont il faut deviner l’origine. Très pédagogique, très circuits courts. « Et ce n’est pas fabriqué en Chine ! On vient juste de sortir un jeu entièrement en breton ». Enfin, presque entièrement. Un livret accompagne le Breizhit : il est bilingue.
La petite dizaine de bénévoles s’active autour des biligs et autres pots de confiture. La responsable du marché de Noël, Cécile Audebert, a la pression. Mais c’est pour la bonne cause. La moitié du budget de fonctionnement de la jeune école Diwan de Châteaulin, c’est le marché de Noël qui l’alimente.
Ce dimanche, de 10 h à 18 h, toute la journée.