Skol Diwan Kastellin

Diwan veut son école dans le secteur

1 février 2007

 

Mardi soir, à Port-Launay, l’idée de créer une école Diwan dans le secteur de Châteaulin a fait un bout de chemin. Quelques familles se sont montrées intéressées. Leur nombre devra cependant s’étoffer avant d’obtenir un agrément et envisager unne installation dans des locaux… mis à disposition ou soumis à un bail de location. L’appel est lancé

Mardi soir, salle du foyer rural, à Port-Launay, le projet d’installer une école Diwan dans le secteur de Châteaulin a fait un premier pas. Sera-t-il suffisant pour voir, dès la rentrée de septembre 2007, se concrétiser le souhait de quelques familles ? La question reste aujourd’hui sans réponse. Pour autant, les dix participants à la réunion se sont montrés déterminés à poursuivre leur mobilisation. Avec des arguments à faire valoir. Coûte que coûte…

Il y a cinq ans, le même projet avait été à deux doigts de réussir. Quelques familles du secteur de Châteaulin s’étaient mobilisées pour réclamer aux collectivités territoriales les conditions matérielles, nécessaires à l’ouverture d’une école Diwan, de bilinguisme en immersion, gratuite d’accès. A l’époque, la municipalité de Châteaulin ne s’était pas opposée au projet… Sous réserve de trouver des locaux appropriés.

A la relance

Faute d’avoir pu rassembler le minimum requis de 14 préinscriptions d’enfants, les familles avaient dû abandonner leur projet. Non sans regrets… Depuis quelques mois, l’idée a été reprise par une famille, installée dans la commune de Cast, soucieuse de voir ses enfants accéder à une double culture, bretonne et française, de la maternelle au baccalauréat… « Comme le permet le réseau des écoles, collèges et lycées Diwan, en Bretagne », a tenu à souligner Eliane Kerjoant, directrice pédagogique pour le 1 er degré Diwan, présente, mardi, à Port-Launay. Au terme d’une longue énumération des vertus du bilinguisme franco-breton et de l’apprentissage de la langue bretonne par immersion, la pédagogue a établi le dialogue avec les quelques participants à la réunion. « Ne connaissez-vous pas d’échecs dans l’adaptation de certains élèves au bilinguisme ? », a interrogé un parent. « Pas plus que dans une école monolinguiste », lui a répondu l’enseignante, rompue à près de 30 ans d’activité au sein des écoles Diwan.

98 % des parents non bretonnants

« Dans nos écoles, 98 % des parents ne sont pas bretonnants, a expliqué une enseignante en maternelle. Par contre, ils sont motivés pour permettre l’accès de leurs enfants au bilinguisme, tant au niveau de la compréhension que de l’expression orale et écrite. Un objectif qui est en général atteint dès la fin du cycle élémentaire ». Alors, que reste-t-il à faire, dans le secteur, pour qu’une école Diwan voie le jour ? « Il nous suffira de rassembler un minimum de 14 préinscriptions en maternelle et primaire, répond Sonia Zaoumi, chargée de mission à Diwan. Il faut maintenant faire vite, si nous voulons avoir une chance d’ouverture dès la rentrée prochaine. Tout est encore jouable ». Quant au lieu d’implantation de l’école bilingue, les responsables de Diwan sont restés évasifs. « Là où nous aurons obtenu l’assurance de disposer de locaux, habilités à accueillir des enfants pour leur scolarité, ont-ils simplement répondu. Dans le secteur de Châteaulin, en tout cas ».

 

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